Premier poème
Cruelles images du passé
Angoisse des plaisirs perdus
Sensation et ressentis oubliés
Souvenir d’un temps disparu.
Douceur des jours annoncés
Espérance des joies inconnues
Renaître aux plaisirs oubliés
Vivre pour des instants méconnus
Pourquoi fuir le temps présent ?
Second poème
Peu à peu mon cœur se remplit de tristesse
comme la brume se verse sur la ville.
Châtiment du temps qui dévore notre jeunesse.
Douleur d’observer ces années qui défilent
ajoutant des plaisirs refusés à notre faiblesse.
Réveille-toi pauvre mortel, pleurer est inutile.
Remplis ton cœur d’amour pour fuir ta détresse,
ris, chante, danse, la joie est évangile.
Brule toujours d’amour pour ta princesse,
garde l’amour de tout, cultive d’innocentes idylles,
laisse-toi surprendre, la vie est ivresse.
.
Troisième Poème
Mon cœur gronde d’autant de cruauté.
Trop d’horreur, de haine, de souffrance
au mépris d’un temps révolu oublié.
L’homme aux gènes, lavure de violence
qui augure une ultime férocité,
fait de sa grandeur sa décadence,
sans le moindre sursaut de dignité.
Pourquoi tant de haine devenue pitance,
conviant les hommes au banquet des lâchetés.
Plus jamais d’exemple de paix violée,
de guerres injustes sans nuances.
Il est grand temps de rallumer les étoiles.
quatrième
Où est le temps de la pleine liberté,
fruit offert au jeune enfant que j’ai été,
contemplant la vie sans angoisses projetées
avec l’insouciance de mes jeunes années.
Faut-il viser sans cesse cette liberté
pour rejeter les tourments de mon âme damnée.
Ouvrons, en conséquence, le livre de notre passé
pour retrouver la joie de notre enfance apaisée.
cinquième
Cruelle victoire d’un peuple sans aucune morale
qui impose à ma vue décadence et dégradation
jetant dans la rue : plastiques, détritus les plus sales,
ou en badigeonnant nos façades d’inscriptions.
Pourquoi cette vulgarité et vilénie infernale?
Cette indifférence pour la beauté et la perfection,
m’inflige l‘œuvre des conduites immorales.
Perdu le temps ou même les humbles rêvaient de séduction,
s’habillant de leurs mieux pour les fêtes familiales.
Non à ces oripeaux troqués contre les tenues de confection
qui irritent mon regard autant que tous ces vandales.
La beauté est une faveur du ciel, sont linceul l’incorrection.
sixième poème et dernier (7/09/2023)
Les sentiments sont comme des fleurs
Qui éclosent dans le cœur
Ils peuvent être doux ou plein de rancœur
Selon la saison et l’humeur
Il y a la joie qui illumine le visage
Et qui fait chanter l’âme
Il y a la tristesse qui assombrit le regard
Et qui fait pleurer les larmes
Il y a la colère qui fait bouillir le sang
Et qui fait trembler les mains
Il y a la peur qui noue la gorge
Et qui fait frissonner le corps
Il y a l’amour qui réchauffe le cœur
Et qui fait battre la vie
Il y a la haine qui glace le cœur
Et qui fait mourir l’envie
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